Pouvez-vous vous présenter en quelques mots (origines, formation, parcours…) ?
Catherine Mallet : Toulousaine, j’ai suivi tout mon cursus scolaire dans notre belle Ville rose. Diplôme de Sup de Co Toulouse en poche, j’ai travaillé un an dans une agence bancaire, avant de rejoindre ACTIA, société créée par mon père, Louis PECH, et Pierre CALMELS. Démarrant à la comptabilité fournisseurs, j’ai monté progressivement tous les échelons de la finance d’entreprise pour être aujourd’hui Directrice Générale Déléguée Finance et Communication.
Quels ont été vos engagements en faveur du développement économique préalables à cette Présidence du Club ETI Occitanie (mandats…) ?
CM : Au sein du MEDEF 31, j’ai porté plusieurs mandats dans le domaine du logement social, dont plus de 15 ans auprès de la SA HLM Promologis ou participé à plusieurs commissions. Je suis également présidente de la Banque Populaire Occitane, banque coopérative ancrée dans son territoire. Cela m’a conduit au Conseil de Surveillance de BPCE, pour soutenir le modèle territorial du Groupe. Et puis, peu ou prou en même temps que la construction du Club ETI Occitanie, j’ai participé au lancement du Cœur des Entreprises, collectif d'entreprises du grand bassin toulousain souhaitant unir leurs forces pour lutter contre la précarité.
Quels sont les principaux agrégats, enjeux et axes de l’action du Club ? Comment se positionne notre région par rapports à ses concurrentes en termes d’ETI ?
CM : Le Club ETI Occitanie a vocation de réunir les ETI régionales mais également les belles PME ambitionnant à devenir ETI, de fédérer, de promouvoir, d’échanger, de dialoguer et de coconstruire ensemble. Nous avons trois niveaux de rencontres : le Cercle des Dirigeants, les commissions ou rencontres autour de thématiques spécifiques permettant à nos managers de rencontrer leurs pairs et quelques manifestations ouvertes au plus grand nombre ayant pour ambition de partager nos travaux ou nos réflexions. L’enjeu premier est d’arriver à recruter et à animer le vaste territoire de l’Occitanie, où la densité d’ETI est faible densité (6 % des ETI françaises). Par ailleurs, nous sommes un club créé par les ETI pour les ETI. Aussi, notre feuille de route évolue-t-elle selon les besoins de nos membres. C’est une structure qui reste agile, les membres la font évoluer selon les impératifs du moment.
Le réseau des CCI accompagne les entreprises à toutes les étapes de leur vie, de leur création à leur transmission en passant donc aussi par leur développement. Quel regard portez-vous sur les actions des CCI, notamment pour aider les entreprises à se développer et à « scaler » ? Quelles relations entretenez-vous ? Comment souhaiteriez-vous travailler plus étroitement avec elles ?
CM : Le travail des CCI est essentiel dans la vie des entreprises, en particulier les TPE et PME, qui y trouvent un accompagnement tout au long de leur histoire et qui se sentent souvent isolées. Nous complétons ce dispositif avec une approche auprès de sociétés plus importantes, ayant déjà dépassé ces étapes, suffisamment matures pour « se débrouiller » mais preneuses d’un partage de pratiques liées à leur taille qui entraîne de fortes contraintes réglementaires. Comme les CCIT, peu importe pour nous les métiers pratiqués, nous essayons de répondre au besoin d’échanges pour un tissu économique plus fort. Et lorsqu’un témoignage d’une ETI est sollicité, notre collectif répond présent.
Crédit photo : Johanna Senpau / Club ETI Occitanie